UN HONNÊTE VOLEUR

1 mars 2012 § Poster un commentaire

022 Un honnête voleur.  Texte Fedor Mikhaïlovitch Dostoïevski, illustrations de Joël Legars. Éditions Gargantua. Première édition mars 2010. Format 120×160 mm. 32 p. quadri sur offset 170g, couverture souple 300g (ISBN 978-2-36325-033-9 Diffusion EDI Diffusion / Distribution SODIS). Prix : 4,99 € • Accéder à la boutique •

L’honnête voleur (ou Le voleur honnête) est le dixième des récits de Fedor Dostoïevski. Écrite en mars 1848, peu de mois avant son arrestation, la nouvelle parut dans Les annales de la Patrie (revue littéraire russe, 1818-1884) en avril, sous le titre Récits d’un vieux routier, comprenant deux histoires : Le soldat en retraite et L’honnête voleur.

Pour l’édition de ses premières œuvres en 1860, Dostoïevski supprima le premier récit – dont il était mécontent – et ne retint que le second, présenté ici. Deux des personnages principaux de L’honnête voleur s’inspireraient d’un serviteur de Dostoïevski, Astafi Ivanovitch, et d’une de ses connaissances, Emelian Ilitch.

C’est l’histoire d’hommes simples du peuple russe qui, malgré leur pauvreté et leurs faiblesses, révèlent une grandeur d’âme. Y est abordé le thème de l’ivrognerie qui était un fléau russe à l’époque comme aujourd’hui encore. L’idée principale de ce récit, c’est la bonté modeste et sincère d’un être simple, un vieux sous-officier en retraite, Astafi. Ce dernier, pauvre lui-même, héberge dans sa chambre un ivrogne, Emelian, lui vient en aide, sympathise avec lui et éprouve un vif chagrin lorsqu’il s’aperçoit que celui-ci l’a volé. Mais par délicatesse d’âme, il ne lui fait aucun reproche. L’ivrogne Emelian est aussi un être sensible et délicat. Il a commis un vol, par faiblesse, mais il est plein de remords. Sur son lit de mort, il avoue son délit et se sent soulagé et pardonné.

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Fedor Mikhaïlovitch Dostoïevski Фёдор Михайлович Достоевский (1821-1881) est un romancier russe. En 1844, il écrivit son premier roman, Les pauvres gens, qui connut un grand succès. Dans cette œuvre transparaît déjà la pitié qu’éprouvait Dostoïevski pour les opprimés. Fréquentant un groupe politique d’officiers libéraux, il est condamné à mort avec ses compagnons pour conspiration en 1848. Debout devant le peloton d’exécution, il ne dut son salut de dernière minute qu’à la grâce du tsar Nicolas Ier.

Dostoïevski fut alors déporté en Sibérie de 1849 à 1853. Lors de ce séjour, il rencontre le Christ à travers sa lecture des évangiles. Ces expériences de prisonnier et sa foi renouvelée l’amènent à écrire l’œuvre la plus célèbre de son vivant, Souvenirs de la maison des morts.

Suivront ses romans non moins célèbres : Crime et châtiment (1866), L’Idiot(1868), Les démons (1871) et Les frères Karamazov (1880). L’œuvre deDostoïevski, empreinte de métaphysique et de réalisme, dépeint une société russe sombre et flamboyante à travers les traits excessifs des personnages et des situations.

Joël Legars quitte la Haute-Savoie de son enfance pour Paris et publie ses premiers dessins dans la collection poche jeunesse de Hachette. Il collabore ensuite à différents journaux pour enfants, participe à des publications pédagogiques notamment pour les éditions Nathan et illustre des albums pour la jeunesse. Aujourd’hui installé à Rennes, il se consacre essentiellement à la bande dessinée. Il a publié en 2008 deux albums pour les éditions Carabas, La nuit des cendres sur un scénario de Loïc Dauvillier et Elvis sur des dessins de François Ravard. Fin 2009, chez ce même éditeur, sort Fantômes en fuite réalisé avec le dessinateur savoyard Yannick Thomé.

Chez le même éditeur • Crispations • Biz • Mr & Mme ont un fils • Mr & Mme ont une fille • Une histoire un peu approximative de France • Une partie de campagne • La princesse qui chantait comme une casserole • Un honnête voleur • Allé les bleus ! • Colorie le bord de mer avec Tim et Zou • Rendez l’argent ! • La maîtresse en détresse •

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