GEORGES BEUVILLE

7 décembre 2010 § Poster un commentaire

001/001b BEUVILLE. Éditions Gargantua. Première édition septembre 2010, deuxième édition décembre 2010. Format 160×240 mm. 32 p. quadri sur offset 170g, couverture souple 300g (ISBN 978-2-36325-000-1 Diffusion EDI Diffusion / Distribution SODIS). Prix : 10,00€ • Accéder à la boutique

Il ne s’agît pas d’une monographie, ni même d’un catalogue raisonné de son œuvre. Il s’agit de partager le plaisir simple que nous avons à regarder les dessins, les illustrations et les peintures de Georges Beuville. Un regard à hauteur d’homme donc, dans les cartons et parmi les peintures de cet illustrateur dont Hergé a pu dire à Numa Sadoul : Nous avions pour (Beuville), Jacobs et moi, la plus grande admiration. Et nous sommes allés le trouver pour le décider à travailler avec nous pour (le journal de) Tintin. (Extrait de Tintin et moi, entretiens avec Hergé de Numa Sadoul, Casterman 2000). Georges Beuville dessinera finalement Le morne au Diable d’Eugène Sue, même si, pour l’essentiel, il œuvrera comme illustrateur. Pour la jeunesse bien-sûr, chez Nathan, Hachette ou au Père Castor mais aussi pour les guides de voyage Odé (dont il fut le DA) et, surtout, pour l’aviation qui fut l’une des grandes passions de sa vie.

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Georges Beuville s’est éteint en avril 1982, à quatre-vingt ans, fort d’une bibliographie impressionnante et d’une quantité d’illustrations éparses à foison. Et pourtant, de cette œuvre prolifique, il ne reste que très peu d’ouvrages disponibles aujourd’hui…  Cet illustrateur fait l’objet d’une admiration partagée par les plus grands, de Franquin à Rabaté, de Cabu à Bretecher, de René Follet à Emmanuel Guibert et la liste est longue, de ces auteurs qui se repassent la passion du dessin et des gouaches de Beuville comme un trésor bien caché.

Il a aussi heureusement fait l’objet de recherches bibliographiques grâce au travail minutieux de François San Millan et de Jean-Michel Blanc (lire le dossier de 8 pages in «le collectionneur de bandes-dessinées #93», paru en 2001). On doit aussi à sa fille, Anne-Marie, et à sa petite fille Sophie, de faire vivre l’œuvre de Beuville en entrouvrant leurs archives. Gageons que ce petit Art-book permettra de partager la joie qu’a été la nôtre de plonger avec gourmandise dans les cartons à dessins et les piles d’esquisses, de croquis dont nous vous livrons là un délicieux aperçu.

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